Bonjour,
je bloque sur un problème traitant sur le magnétisme.
En général, comment peut on calculer les pertes magnétiques d'un transformateur ?
Selon mes informations, les pertes magnétiques correspondraient à la somme des pertes par hystérésis avec les pertes par courant de Foucault)
Le problème est que j'ai du mal à comprendre ces notions.
Il semble que l'hystérésis corresponde à un retard dont voici la "représentation caractéristique" (pièce jointe).
Entre quelle grandeur ce produit ce retard ? Pouvez m'expliquer cette réprésentation ?
Concernant les courants de Foucault, je sais que cela correspond à un courant induit dans le conducteur.
Mais concrètement, ces pertes par hystérisis et Foucault se traduisent par des fers, non (Pfer = U²/Rfer)
Merci de vos réponses.
-Mike
Pertes Magnétiques/Hystérésis
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Re: Pertes Magnétiques/Hystérésis
Bonjour
vous avez assez bien décrit les pertes dites pertes "FER" par opposition aux pertes "cuivre" dues à l'effet JOULE. On les appelle aussi pertes magnétiques.
Les courants de Foucault induits dans les parties métalliques sont réduites par l'utilisation de matériaux feuilletés qui permettent la circulation du flux magnétique mais pas du courant.
Pour les pertes par hystérésis, je vous propose un modèle :
il vous faut imaginer des petits aimants de directions quelconques, microscopiques qui auraient du mal a tourner, et qui doivent s'aligner à cause du courant. Lorsque le courant atteint une certaine valeur, tous les aimants sont enfin dans le meme sens et le champ est maximal. Une inversion du courant inverse la position des aimants qui ne tournent pas tous en meme temps. mais si on augmente encore le courant, il vont finir par tous s'aligner et le champ sera de nouveau maximal (mais inversé).Chaque parcours du cycle d'hystérésis correspondrait à une rotation des petits aimants dans un sens puis dans l'autre.
donc à un échauffement puisqu'ils ont du mal à tourner : les pertes par hystérésis.
Concrètement ces pertes se traduisent donc par un échauffement que l'on modélise par une résistance ( Rfer ) placée en parallèle dans le modèle du transformateur.
Un essai à vide ( ou la seule puissance consommée sert à compenser les pertes fer puisque les courant sont très faibles) permet de déterminer ces pertes et la résistance de modélisation Rfer
En espérant vous avoir éclairé
vous avez assez bien décrit les pertes dites pertes "FER" par opposition aux pertes "cuivre" dues à l'effet JOULE. On les appelle aussi pertes magnétiques.
Les courants de Foucault induits dans les parties métalliques sont réduites par l'utilisation de matériaux feuilletés qui permettent la circulation du flux magnétique mais pas du courant.
Pour les pertes par hystérésis, je vous propose un modèle :
il vous faut imaginer des petits aimants de directions quelconques, microscopiques qui auraient du mal a tourner, et qui doivent s'aligner à cause du courant. Lorsque le courant atteint une certaine valeur, tous les aimants sont enfin dans le meme sens et le champ est maximal. Une inversion du courant inverse la position des aimants qui ne tournent pas tous en meme temps. mais si on augmente encore le courant, il vont finir par tous s'aligner et le champ sera de nouveau maximal (mais inversé).Chaque parcours du cycle d'hystérésis correspondrait à une rotation des petits aimants dans un sens puis dans l'autre.
donc à un échauffement puisqu'ils ont du mal à tourner : les pertes par hystérésis.
Concrètement ces pertes se traduisent donc par un échauffement que l'on modélise par une résistance ( Rfer ) placée en parallèle dans le modèle du transformateur.
Un essai à vide ( ou la seule puissance consommée sert à compenser les pertes fer puisque les courant sont très faibles) permet de déterminer ces pertes et la résistance de modélisation Rfer
En espérant vous avoir éclairé