Bonjour ,
Je ne comprend pas pourquoi ces lois dépendent de la molalité , pouvez-vous me donner des exemples concrets s'il vous plaît
Merci d'avance
Loi ébullioscopique et kryoscopique
Modérateur : moderateur
Re: Loi ébullioscopique et kryoscopique
Bonsoir Jeanne,
Je ne suis pas un expert en cryoscopie mais je vais essayer de vous répondre. J'en ai fait un peu au cours de mes études et je me rappelle que je m'étais posé la même question sans toutefois creuser suffisamment. C'est une excellente question.
Je vais juste m'intéresser à la cryoscopie (l'ébullioscopie peut être traitée avec un raisonnement similaire). Cette dernière est basée sur le fait la température de solidification d'une solution est modifiée par la présence d'un soluté. Le plus important est de comprendre que la cristallisation, c'est à dire l'empilement régulier de molécules du solvant, est gênée par les molécules ou ions de soluté. Ce phénomène dépend du rapport \(\frac{\text{nombre de molecules ou ions de solute}}{\textrm{nombre de molecules de solvant presentes}}\).
Ainsi on dit que cet abaissement de la température de fusion est une propriété colligative (elle ne dépend que du rapport du nombre de molécules ou d'ions en présence du soluté avec le nombre de molécules du solvant).
La molalité, contrairement à la molarité, est justement proportionnelle à ce rapport et de façon indépendante de la température. Ainsi on utilisera une relation simple pour visualiser l'évolution de l'abaissement de la température de fusion en fonction de la quantité de soluté. Cette relation sera donc facile à utiliser avec une grande précision expérimentale tout en permettant de faire varier un seul paramètre, la molalité.
J'espère avoir été suffisamment simple et clair pour cette question sur un sujet loin d'être facile...
PS : La molarité dans ce type d'expérience varie avec la température à cause des variations de volume du solvant.
Je ne suis pas un expert en cryoscopie mais je vais essayer de vous répondre. J'en ai fait un peu au cours de mes études et je me rappelle que je m'étais posé la même question sans toutefois creuser suffisamment. C'est une excellente question.
Je vais juste m'intéresser à la cryoscopie (l'ébullioscopie peut être traitée avec un raisonnement similaire). Cette dernière est basée sur le fait la température de solidification d'une solution est modifiée par la présence d'un soluté. Le plus important est de comprendre que la cristallisation, c'est à dire l'empilement régulier de molécules du solvant, est gênée par les molécules ou ions de soluté. Ce phénomène dépend du rapport \(\frac{\text{nombre de molecules ou ions de solute}}{\textrm{nombre de molecules de solvant presentes}}\).
Ainsi on dit que cet abaissement de la température de fusion est une propriété colligative (elle ne dépend que du rapport du nombre de molécules ou d'ions en présence du soluté avec le nombre de molécules du solvant).
La molalité, contrairement à la molarité, est justement proportionnelle à ce rapport et de façon indépendante de la température. Ainsi on utilisera une relation simple pour visualiser l'évolution de l'abaissement de la température de fusion en fonction de la quantité de soluté. Cette relation sera donc facile à utiliser avec une grande précision expérimentale tout en permettant de faire varier un seul paramètre, la molalité.
J'espère avoir été suffisamment simple et clair pour cette question sur un sujet loin d'être facile...
PS : La molarité dans ce type d'expérience varie avec la température à cause des variations de volume du solvant.