par SoS(12) » sam. 12 sept. 2020 23:46
Les deux expriment effectivement la "capacité" d'un atome à capter, plus ou moins, un électron. On trouvera donc des variations similaires dans la classification périodique des éléments de ces deux grandeurs.
Cependant, l'affinité électronique est une grandeur thermodynamique, en Joule, tout à fait mesurable. De plus, c'est une propriété de l'atome isolé (quelle énergie lorsqu'il capte un électron)
Par contre,l'électronégativité est une grandeur hybride, calculée à partir d'autres grandeurs, suivant des modes de calcul qui évoluent au cours du temps, donnant plusieurs échelles d'électronégativité (Pauling, Mulliken ...) : ce n'est pas une grandeur mesurable, mais un "indice" permettant de prévoir la polarité d'une liaison. On voit que de plus, cette grandeur n'a de sens que lorsque l'atome est lié à un autre atome, et pas pour l'atome isolé.
Les deux expriment effectivement la "capacité" d'un atome à capter, plus ou moins, un électron. On trouvera donc des variations similaires dans la classification périodique des éléments de ces deux grandeurs.
Cependant, l'affinité électronique est une grandeur thermodynamique, en Joule, tout à fait mesurable. De plus, c'est une propriété de l'atome isolé (quelle énergie lorsqu'il capte un électron)
Par contre,l'électronégativité est une grandeur hybride, calculée à partir d'autres grandeurs, suivant des modes de calcul qui évoluent au cours du temps, donnant plusieurs échelles d'électronégativité (Pauling, Mulliken ...) : ce n'est pas une grandeur mesurable, mais un "indice" permettant de prévoir la polarité d'une liaison. On voit que de plus, cette grandeur n'a de sens que lorsque l'atome est lié à un autre atome, et pas pour l'atome isolé.